Consultés par référendum, les Suisses ont donc voté pour que l'immigration (même celle provenant d'Europe) soit contrôlée et limitée en nombre dans leur pays à fin d'éviter le dérapage qu'ont connu beaucoup de pays occidentaux : une immigration totalement ouverte qui devient source de chômage, de baisse des salaires et du niveau de vie, de déficits publics et d'insécurité. Sans surprise, ce sont les cantons de l'Est et du Sud de la Suisse, les plus victimes de l'immigration en provenance d'Italie, d'Europe de l'Est et du Moyen-Orient qui ont emporté la décision dans les deux conditions exigées par la constitution suisse : la majorité et le nombre de cantons. Aussitôt, les rédactions de nos radios et télévisions ont parlé de "triomphe du parti populiste", alors que la régulation de l'immigration existe dans b...
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