C’était officiel : le président Barack Obama avait montré sa fermeté vis-à-vis de Vladimir Poutine en annulant le sommet bilatéral de Moscou. Quelle audace !A ceci près que Poutine n’avait rien à gagner de cette rencontre. Rien de ce dont a besoin Poutine ne dépend d’Obama. Tout ce que Poutine pourrait vouloir obtenir des Etats-Unis, Obama le lui a déjà donné.Alors on a compris qu'Obama qui fut la coqueluche de la gauche mondiale est de la même étoffe que Hollande et Valls : tout dans la parole, peu d'actes, guère de courage. Mais de la classe, beaucoup plus de classe alors que nos deux matamores en sont dépourvus. Et l'on comprend de mieux en mieux que Poutine est l'homme fort du monde occidental et surtout le seul à défendre ses valeurs, le seul à posséder un réel sens politique et à savoir que les é...
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